jeudi 18 juillet 2013

[Santé] La vaccination







Pas tout le monde est pour la Vaccination, moi, je suis pour la vaccination, même si elle n'évite pas toutes les maladies, elle aide à la prévention de certaine.











VACCINATION DU CHIEN :

Âge Minimum de 2 mois :
- Maladie de Carré
- Hépatite de Rubarth
- Parvovirose

Âge minimum de 3 mois:
- Leptospirose
- Rage
- Piroplasmose

Rappels : Tous les ans pour : - Parvovirose
                                            - Leptospirose
                                            - Rage
                                            - Piroplasmose

              Tous les 2 ans pour : - La Maladie de Carré
                                              - L'hépatite de Rubarth

ParvoviroseCette maladie est provoquée par un virus de petite taille, le parvovirus canin. Ce virus est extrêmement résistant dans le milieu extérieur. Il peut persister dans l’environnement pendant de longues périodes : des mois voire des années.

La parvovirose reste une maladie fréquente chez les chiens non vaccinés. Régulièrement, des cas sont rencontrés par les vétérinaires. Il est donc vital que votre chien soit protégé contre cette maladie.Tous les chiens non vaccinés, et surtout les jeunes chiots présentent un risque élevé de déclarer une parvovirose. Cette maladie peut provoquer une gastro-entérite très grave chez le chien de tout âge, mais elle est beaucoup plus fréquente chez le chien de moins d'un an. La parvovirose est un vice rédhibitoire (délai de suspicion de 6 jours, délai d'action en rédhibition de 30 jours).
Les principales sources d’infection sont les matières fécales des chiens infectés. Le parvovirus peut être transporté sur les vêtements, les semelles de chaussures ou le pelage des animaux avant d’être à l’origine de nouvelles contaminations.

Le parvovirus canin (ou CPV pour Canine Parvo Virus) est un virus très contagieux. A l’heure actuelle, en France, on rencontre deux types de parvovirus : CPV -2a et CPV -2b. Ce virus est transmis par contact nasal ou buccal avec des matières fécales infectées. En 3 ou 4 jours, même avant l’apparition de signes cliniques, le parvovirus peut passer dans les selles d’un chien infecté.
Le parvovirus canin affecte toutes les races canines domestiques, tout comme certains canidés sauvages. On trouve aussi des parvovirus chez le chat, le furet et la souris.
La période d’incubation de la parvovirose est généralement voisine de 4 à 7 jours. La forme classique est une gastro-entérite très grave. On peut toutefois rencontrer des formes suraigües ou bien encore des signes moins marqués. Les signes cliniques classiques sont l’abattement, le refus de boire et de s’alimenter, des vomissements ainsi qu’une diarrhée profuse, hémorragique et nauséabonde, associée à une douleur abdominale. Une déshydratation grave s’installe, conduisant rapidement à la mort.


La leptospirose : est provoquée par une bactérie que l'on trouve dans les urines des animaux infectés. C'est une zoonose (maladie transmissible de l'animal à l'Homme) grave, l'Homme pouvant s'infecter par contact avec des urines contaminées.

ll existe deux formes classiques de leptospirose, en fonction de la bactérie qui en est à l’origine
La leptospirose est une maladie due à une famille de bactéries dites spirochètes, Leptospira interrogans. On distingue plusieurs sérogroupes de leptospires pouvant infecter le chien, dont les principaux sont Leptospira interrogans Icterohaemorrhagiae et Leptospira interrogans Canicola. Les petits mammifères sauvages, notamment les rongeurs, sont les réservoirs principaux de la maladie. La transmission de la maladie au chien se fait soi directement par contact avec de l'urine infectée, soit indirectement par contact avec de l'eau contaminée (en buvant cette eau ou en nageant dans un plan d'eau fréquenté par des rats). Les symptômes peuvent aussi bien être discrets et non spécifiques (léthargie, abattement..) que sévères (douleur abdominale, jaunisse, atteinte du foie et même mort dans certains cas). Certaines formes sont plus atypiques, et conduisent à une atteinte chronique des reins ou du foie.
Tous les chiens, mais aussi les humains peuvent s’infecter. Il est donc important de protéger les chiens de cette infection grâce à une vaccination annuelle.
Après ingestion, les leptospires entrent dans le sang puis se multiplient dans différents organes comme le rein, le foie, la rate. Ces bactéries sont ensuite excrétées dans l’environnement.
Votre vétérinaire suspecte une leptospirose à partir des symptômes que vous décrivez, de l’historique vaccinal de votre chien, et des résultats de son examen clinique. Des prises de sang peuvent s’avérer nécessaires pour étayer puis confirmer le diagnostic.
La leptospirose peut facilement s’avérer mortelle chez le chien ; c’est cependant une maladie que l’on peut traiter au moyen d’un traitement antibiotique spécifique. Malgré tout le traitement ne garantit pas la guérison, et certains chiens nécessiteront par exemple une transfusion.
Là encore, la prévention est préférable au traitement. Votre chien doit être vacciné avec un vaccin qui le protège contre la maladie due à Leptosira interrogans Icterohaemorrhagiae etLeptospira interrogans Canicola. Certains vaccins préviennent aussi l'excrétion de ces bactéries dans les urines, donc les risques de contamination pour l'Homme ou pour d'autres animaux. Attention la durée de protection pour ce type de vaccin est d'un an : cela implique qu'il est nécessaire de faire vacciner chaque année votre animal contre cette maladie.
La rage : La France est un pays considéré comme indemne de rage depuis plusieurs années. Par contre la rage reste un problème grave dans d’autres pays, tels que les pays d’Asie et d’Afrique.
La rage est une zoonose: cette maladie d’origine virale est transmissible de l’animal à l’Homme. Chez tous les mammifères qu’elle concerne, y compris chez l’Homme, cette maladie entraîne irrévocablement la mort une fois que ses symptômes sont déclarés. Les chiens sont à l’origine de la plupart des cas de contamination humaine.
La rage est transmise la plupart du temps par la morsure d'un animal infecté contenant une grande quantité de virus dans sa salive. La contamination peut se faire également par griffure, ou léchage d'une peau altérée par un animal enragé.
Le virus rabique est un Rhabdovirus (un virus à ARN). Les animaux domestiques, mais aussi sauvages, font office de réservoir pour la maladie. L'Homme est le plus souvent infecté par le chien et le chat, mais aussi par les rongeurs, les renards, les chauves-souris, les mouffettes...
La période d'incubation de la rage varie de 9 jours à plus d'un an. Dans certains cas ce délai est du à la migration du virus du site initial d'entrée dans l'organisme jusqu'à la moelle épinière ou le cerveau. La durée moyenne d'apparition des signes cliniques est de quatre semaines après l'infection. Trois phases peuvent être distinguées :
Première phase: inflammation locale au site d'entrée du virus, suivie de fièvre, puis changements discrets d'humeur et de comportement. Par la suite, les pupilles se dilatent et les réflexes oculaires ralentissent. La voix de l'animal se modifie.
Seconde phase: agressivité, problèmes de coordination, désorientation, crises convulsives, salivation augmentée et photophobie.
Troisième phase: paralysie, salivation excessive, insuffisance respiratoire, coma puis mort.
La vaccination contre la rage est très réglementée, du fait de la gravité de cette maladie pour l'Homme. La réglementation française et européenne est donc très stricte sur le sujet. Attention, certains pays comme la Grande Bretagne, l'Irlande ou la Suède imposent des mesures spécifiques si vous souhaiter voyager avec votre animal domestique.
Il est vital de continuer à maintenir une pression vaccinale importante, ainsi que de respecter les formalités de passage des frontières. En effet seule une telle vigilance permet à la France de conserver son statut de pays indemne de rage, les seuls cas récents observés sur notre territoire étant des cas importés.
La piroplasmoseLa piroplasmose est une maladie parasitaire transmise par les tiques. Elle se caractérise par une anémie, une atteinte du système immunitaire, et une altération de la coagulation sanguine. C’est une maladie mortelle.
Egalement appelée babésiose, cette maladie est particulièrement présente en France. La piroplasmose canine est une maladie parasitaire transmise par les tiques et causée par un protozoaire, Babesia spp ., qui détruit les globules rouges. En Europe, la piroplasmose canine est surtout due à Babesia canis canis.
Le parasite est transmis au chien par la morsure de tiques. Chez le chien, le parasite infecte les globules rouges et s’y multiplie. Les tiques se nourrissent en général pendant trois jours avant de transmettre l’infection. Après l’apparition des signes cliniques, les chiens sensibles peuvent mourir en quelques jours.

Les signes cliniques les plus courants sont: une forte fièvre, avec fatigabilité, et perte d’appétit. Vous pourrez aussi observer des tiques sur votre chien, ainsi que des urines foncées et une modification de la couleur de ses muqueuses (gencives, conjonctives).
La prise en charge par votre vétérinaire doit être la plus précoce possible. Le premier but du traitement de la piroplasmose est de stopper l'anémie et de supprimer le parasite. Dans les cas compliqués, des soins intensifs spécifiques doivent être prodigués. Chez les animaux les plus atteints, une transfusion sanguine peut même s'avérer nécessaire. Sachez que cette maladie peut également être à l’origine de séquelles (insuffisance rénale notamment), contre lesquelles il sera particulièrement difficile de lutter. La prévention est donc le meilleur moyen de protéger votre animal contre cette maladie.
Il existe deux méthodes essentielles et complémentaires pour protéger votre chien contre les maladies transmises par les tiques.
Pour la piroplasmose, un vaccin existe: vous pouvez ainsi faire vacciner votre chien contre la piroplasmose dès l’âge de 6 mois. Votre vétérinaire pourra vous conseiller de faire vacciner votre chien au moyen d’un vaccin protégeant contre les souches présentes en France du parasite à l’origine de la maladie, Babesia canis.
Le vaccin contre la piroplasmose est un vaccin destiné à protéger contre la maladie, il ne protège pas contre les tiques. Or les tiques peuvent transmettre d’autres maladies que la piroplasmose. Lors des promenades ou des vacances, il est donc important de protéger votre chien contre les tiques et de vérifier son pelage après chaque sortie. Si vous pouvez retirer les tiques dans la journée de leur fixation, cela aide à prévenir la transmission de maladies. Vous pouvez utiliser des produits antiparasitaires externes: par exemple il existe un collier contenant de la deltaméthrine qui permet de prévenir l'infestation par les tiques pendant 6 mois.
La Maladie de CarréLa maladie de Carré est une maladie virale très contagieuse. Cette maladie peut provoquer des signes cliniques peu marqués chez certains chiens, mais être mortelle chez d’autres, en particulier chez les chiots. La vaccination a permis de réduire considérablement l’incidence de la maladie ces dernières années. Cependant, il existe toujours des zones ou l’infection persiste, en particulier dans les grandes villes où les chiens non vaccinés sont nombreux. Dans certains pays, comme en Finlande, la maladie tue encore de nombreux chiens.
L’infection se produit principalement par l’intermédiaire d’aérosols, au moment d’un contact rapproché dit nez-à-nez. La période d’incubation (durée qui précède l’apparition des signes cliniques) peut durer jusqu’à trois semaines. Le virus ne survit pas facilement dans l’environnement et est détruit par les désinfectants usuels.
Le virus de la maladie de Carré est un virus de grande taille de la famille du virus de la rougeole. Certaines souches du virus sont plus pathogènes que d’autres. Cependant la vaccination protège contre toutes les souches.
Les premiers signes de la maladie sont respiratoires : écoulements oculaire et nasal, toux. Ensuite on observe un abattement, une perte d’appétit, des vomissements et des diarrhées. Dans les derniers stades de la maladie, les chiens peuvent présenter un épaississement cutané au niveau de la truffe et des coussinets (on parle d’hyperkératose). Les chiens qui survivent présentent parfois des complications neurologiques, par exemple des crises convulsives.
Votre vétérinaire peut suspecter la maladie de Carré en fonction de l’historique vaccinal, des symptômes et de l’examen clinique de votre chien. Une analyse de sang est souvent utile pour confirmer le diagnostic.
Il est essential de vacciner votre chien contre la maladie de Carré, conformément aux recommandations de votre vétérinaire. Les chiots nés de mère vaccinée disposent d’anticorps d’origine maternelle qui les protègent de l’infection pendant les premières semaines de vie. Le danger survient lorsque le niveau d’anticorps maternels diminue. A ce moment-là le chiot doit être vacciné.
Même si des perfusions peuvent être utiles pour compenser les pertes dues aux vomissements et aux diarrhées, il n’existe pas de traitement spécifique pour la maladie de Carré. La meilleure protection contre ce virus reste donc la vaccination.
L’hépatite de Rubarth : est une maladie qui affecte le foie, les reins, les yeux et les poumons du chien. Cette hépatite contagieuse d’origine virale peut se développer très rapidement, et dans certains cas conduire à la mort en quelques heures.
Les chiens sont le plus souvent affectés dans leur première année de vie, mais les chiens non vaccinés de tout âge sont sensibles à la maladie. La parvovirose e st un vice rédhibitoire (délai de suspicion de 6 jours, délai d’action en rédhibition de 30 jours).
Cette maladie se transmet par contact direct avec de l’urine infectée, de la salive ou des matières fécales. De plus, les chiens qui ont guéri d’une telle affection peuvent contaminer d’autres chiens pendant plus de six mois. Les jeunes chiots y sont particulièrement sensibles. Le virus est relativement résistant et peut survivre plusieurs mois dans des conditions d’environnement idéales.
L’hépatite de Rubarth est provoquée par un adénovirus de type 1 (on parle du CAV -1), que l’on trouve partout dans le monde et qui infecte la plupart des canidés, bien que certaines espèces, comme le chien domestique, soit plus sensibles que d’autres
Les signes cliniques apparaissent après une période d’incubation de 4 à 7 jours. Ils comprennent la plupart du temps une diminution d’appétit, de la fièvre, des muqueuses pâles, une conjonctivite, de la toux, une douleur abdominale, des vomissements et de la diarrhée. Parfois le chien peut présenter une jaunisse. Chez certains chiens, après guérison, survient une opacité cornéenne, connue comme la « kératite bleue », qui se résout ensuite. De temps en temps la maladie est si grave qu’elle entraîne subitement la mort avant qu’aucun signe n’ait pu se développer.
Il n’existe pas de traitement médical spécifique. La meilleure protection contre le virus est donc la vaccination.

VACCINATION DU CHAT : 
Âge minimum de 2 mois : 
- typhus (panleucopénie)
- Coryza 
Âge minimum de 3 mois : 
- Rage 
- Leucose
Rappels : Tous les ans pour : - Coryza 
                                            - Rage 
                                            - Leucose
             Tous les 2 ans pour : - typhus 

TyphusLe typhus félin est une maladie virale hautement contagieuse rencontrée partout dans le monde. Chez le chat, c'est la maladie la plus contagieuse et la plus grave. Elle se caractérise par une entérite causée par la destruction de la muqueuse intestinale et cliniquement par un abattement important (état typhique, d'où le nom de typhus), associés biologiquement à une baisse importante du nombre de cellules mononuclées du sang (d'où le nom de panleucopénie).
Il semble que depuis quelques mois soit observée une certaine recrudescence des cas de typhus en France. Plusieurs cas, dont certains mortels, ont été relatés en particulier à la suite d'expositions félines. Cela est vrai aussi dans toute l'Europe.
En tout état de cause, il ne s'agit pas actuellement – loin de là – d'une épidémie mais d'une épidémio surveillance légitime.
La description et les recommandations de mai 2009 restent tout à fait d'actualité, mais l'état de fait actuel nous suggère quelques précisions :
  • L'existence d'une mutation du virus causal a été soulevée pour expliquer cette recrudescence, mais, à l'heure actuelle, RIEN ne permet d'accréditer cette hypothèse. Heureusement, car sinon tout ce que nous avons dit sur la vaccination serait caduque.
  • Il se dégage des constatations actuelles qu'il n'y a eu aucune mort à déplorer chez les chatons ayant eu la TRIPLE vaccination (cf. chapitre « vaccination » dans les conclusions pratiques de la fiche de 2009), c'est à dire ayant bénéficié de TROIS injections de vaccin typhique. Cette troisième injection faite en monovalence sera faite 4 semaines environ après la deuxième qui, elle, était faite en association avec la vaccination contre le coryza et la leucose (vaccin trivalent). Cette marche à suivre est toujours d'actualité principalement chez les jeunes chats allant en exposition.
  • La qualité de l'environnement est plus que jamais indispensable et nous ne pouvons que redire l'importance de la désinfection et des mesures d'hygiène environnementales, majeures chez les chatons, mesures énoncées dans nos conclusions pratiques en 2009.
  • Redisons aussi le danger accru de contamination lorsqu'il y a concentration animale (refuges, gros élevages et peut-être surtout expositions) et la nécessité de prendre des précautions de relatif isolement en exposition (cages perso, ne pas laisser caresser les chats par les visiteurs, désinfection soigneuse des tables de jugement).
  • Si un cas de typhus est fortement suspecté, vous devez - vous éleveurs responsables - le faire remonter au vétérinaire qui pourra, lui, assurer le diagnostic par le test PCR spécifique et faire remonter l'information plus haut à la DDPP.
Répétons le, il ne s'agit pas d'un état épidémique, mais il faut plus que jamais respecter une vigilance accrue avec des règles d'hygiène et de vaccination optimales.
Son virus :
L'agent infectieux de la panleucopénie est un parvovirus. Le parvovirus félin est apparenté au parvovirus canin. Il est très résistant et reste virulent dans le milieu extérieur plusieurs mois. Il est très stable génétiquement et l'on en a recensé une seule souche (le FPV). Il se dissémine par contact direct (fèces, vomissures, urines, sang ou salive). L'infection se fait par voie oronasale, puis le virus se dissémine par les lymphocytes dans tous les tissus de l'organisme, avec néanmoins un tropisme particulier pour l'épithélium intestinal (d'où l'entérite) et la moelle osseuse (d'où la leucopénie).
Il peut être véhiculé par les puces.
La transmission se fait aussi par voie transplacentaire et une infection de la femelle gestante conduit en début de gestation à la mort du fœtus et après le milieu de la gestation, à la naissance de chatons anormaux atteints d'ataxie cérébelleuse (incoordination motrice).
C'est dans les populations de chats non vaccinés que l'on peut rencontrer des épidémies conduisant à une mortalité de près de 90% des chatons atteints.
Par contre, l'infection existe, mais elle est endémique dans les populations de chats vaccinés, certains chats restant porteurs passifs du virus, malgré la vaccination, pendant plusieurs mois après l'infection et ce, souvent sans expression de signes cliniques.
État clinique
L'incubation après exposition au virus est de 2 à 6 jours. La maladie s'observe généralement chez le chaton de 6 à 14 semaines (et parfois beaucoup plus tôt si les chatons n'ont pas ingéré d'anticorps maternels – chatons orphelins).
  • Forme suraiguë : mort subite du chaton en 4 à 9 jours, avec douleurs abdominales, sans élévation de température ;

  • Forme aiguë : vomissements, douleurs abdominales et fièvre, abattement et anorexie, diarrhée (parfois hémorragique) là aussi aboutissant au décès du chaton non traité, par déshydratation et surinfections bactériennes.

  • Forme subaiguë : abattement et diarrhée pouvant s'installer de façon chronique.
La maladie est souvent moins grave et curable chez le chat adulte, où les infections sans signes cliniques sont fréquentes.
Diagnostic. Examens complémentaires :
  • La radiographie abdominale montre des anses intestinales très dilatées par des matières et du liquide, sans accumulation d'air.

  • L'échographie abdominale révèle une péritonite, associée à une petite quantité d'épanchement abdominal, néanmoins sans ascite vraie, impossible à ponctionner en raison de son faible volume. Cela se conclut par un iléus paralytique (paralysie motrice de l'intestin).

  • Le bilan sanguin montre souvent un début de retentissement rénal, avec une hyperkaliémie (augmentation du potassium sanguin) et une hypo protéinémie. Plus spécifiquement, il existe une leucopénie très marquée (baisse du nombre de globules blancs), souvent à ce stade sans anémie ni thrombopénie (baisse du nombre de plaquettes). On utilise alors la PCR (Polymérase Chain Reaction : réaction de polymérisation en chaîne de l'ADN) pour révéler la présence du parvovirus félin et confirmer le diagnostic.

  • La PCR permet la détection directe du génome des agents infectieux ou parasitaires par amplification enzymatique d'une partie de celui-ci. En cas de typhus, le résultat est positif avec une charge virale plus ou moins élevée. Plus cette charge virale est élevée, plus le pronostic est réservé. La PCR n'est pas automatiquement quantitative mais le résultat quantitatif est préférable car il garantit la spécificité de la réaction et la « densité » de l'infection virale (néanmoins, il faut savoir que la PCR peut être positive chez un chat vacciné récemment, depuis moins d'une semaine. Aucune distinction ne peut être faite entre le virus virulent « sauvage » et le virus vaccinal atténué).
Traitement :
Il faut d'abord mettre en place les soins d'urgence non spécifiques visant à soutenir les fonctions vitales du chaton, notamment une réhydratation adaptée.
Le diagnostic doit ensuite être établi à partir des résultats des analyses et surtout à partir du résultat de la PCR.
Le traitement antiviral consiste alors en 5 injections sous-cutanées journalières consécutives de 1 MU/kg/j d'Interféron. Malgré ce traitement, le taux de mortalité lors de panleucopénie aiguë se situe entre 25 et 75%.
Vaccination
Il y a deux types de vaccin contre le FPV : les vaccins à virus vivant atténué et les vaccins à virus inactivé. Le vaccin le plus souvent administré est le vaccin vivant atténué. Le protocole classique est le suivant : deux injections chez le chaton, à 9 et 12 semaines, suivies d'un rappel un an plus tard, puis d'un rappel annuel.
Cependant, il a été souligné assez récemment que les anticorps maternels contre le parvovirus sont susceptibles de persister plus longtemps qu'on ne le pensait auparavant. Chez le chaton vacciné trop précocement, ces anticorps risquent de neutraliser l'antigène vaccinal et d'empêcher l'immunisation active qui doit être créée par la vaccination. Une troisième injection de vaccin peut alors être préconisée à l'âge de 4 ou 5 mois.
Conclusions pratiques :
  • Désinfection et mesures d'hygiène : Le parvovirus est très résistant dans le milieu extérieur. En revanche, il est très sensible à l'eau de javel qu'il faut utiliser diluée (beaucoup plus efficace que pure) au 1/32ème ou au formol dilué au 14/100ème. Il faut maintenir les chatons dans leur « maternité », isolés des virus et bactéries extérieures, et outre la désinfection, ne pas faire entrer de visiteurs extérieurs le premier mois et enlever ses chaussures à l'entrée.
    Le risque de contamination est en effet majeur dans les populations félines concentrées (élevages et ponctuellement expositions) et la maladie explose périodiquement dans les collectivités au statut sanitaire non satisfaisant. Il est nécessaire de favoriser les cages personnelles dans les expositions, isolant beaucoup mieux le chat et il ne faut pas laisser les visiteurs caresser les animaux.

  • Que faire si un chat (ou plusieurs ce qui sera malheureusement le plus souvent le cas) est atteint de typhus et meurt dans un élevage ?
    • Il faut, bien sûr, après un diagnostic de suspicion clinique avoir une certitude diagnostique par une PCR.
    • Il s'agira, le plus souvent, d'un élevage où la vaccination de tous les occupants n'est pas bien conduite (à ce sujet, contrairement aux idées reçues il faut continuer à vacciner les "vieux" chats, tout au plus en se permettant d'espacer les vaccins tous les trois ans) et où il y a eu contamination extérieure (suite à des expositions félines, des saillies extérieures ou des visites chez le vétérinaire par exemple).
    • Il faudra considérer que TOUT l'environnement doit subir une décontamination : nettoyage, puis désinfection.
    • Il ne faut pas oublier que les chats portent le virus pendant des semaines dans leur fourrure : un lavage-douchage de tous les occupants est nécessaire avant de les remettre dans la chatterie décontaminée (nettoyée puis désinfectée avec de la javel ou du formol).
    • Un rappel vaccinal sera fait sur TOUT l'effectif et il ne faudra introduire de nouveaux chats qu'après un programme de vaccination complet de chaque nouvel entrant (en particulier, une troisième injection après quatre mois d'âge).
    • Si TOUT ce qui précède a été mis en œuvre, un délai de 6 mois avant l'arrivée d'un nouvel occupant dans l'élevage n'a pas lieu d'être respecté !

  • Vaccination : Le chaton est peut-être souvent vacciné trop tôt contre le typhus félin et plutôt que de retarder la première injection, il semble judicieux de faire une troisième injection à l'âge de 4 ou 5 mois. Un rappel devra être effectué un an après, mais par contre, il semble possible et même opportun de ne faire un rappel que tous les trois ans (ceci a été préconisé par l'ABCD : European Advisory Board on Cat Diseases - Comité consultatif européen sur les maladies félines- et énoncé déjà lors du séminaire de la SFF en mars 2006).
    Chez le chat adulte, non vacciné préalablement, primo vaccination en une injection, rappel un an après et rappel tous les trois ans.
    Chez la femelle reproductrice, une injection de rappel est recommandée avant la saillie, de façon à augmenter le titre en anticorps du colostrum. Dans ce cas, les chatons seront vaccinés en 3 injections (8-9 semaines, 12-13 semaines, puis 16-20 semaines).
    Les chattes gestantes ou en lactation ne doivent pas être vaccinées. Pour les chattes en lactation, ceci est surtout en rapport avec les effets adverses de l'acte vaccinal (en particulier le stress).
    Cas des expositions félines : pour le jeune chat en exposition féline (situation à risque) l'idéal serait de revacciner une semaine avant la manifestation les jeunes chats n'ayant pas encore reçu leur premier rappel annuel.

  • Diagnostic spécifique : Intérêt majeur du test PCR. Le prélèvement requis est facile à réaliser, son envoi aussi et le résultat rapide (généralement dans les 12 heures suivant la réception du prélèvement par le laboratoire).

  • Traitement : Grâce au test PCR spécifique pour le diagnostic, le traitement antiviral par l'Interféron peut être mis en route assez rapidement et seul son coût élevé peut limiter sa prescription.
    Il s'agit d'un progrès apprécié qui améliore le pronostic.
Coryza : Le coryza du chat est une maladie complexe, car elle n'est pas due à un seul microbe, mais à l'association de plusieurs virus et de bactéries. 
Trois virus sont impliqués dans le coryza et provoquent chacun des symptômes différents :
  1. Un virus de la famille des « Herpes virus » responsable d'une infection du nez et des voies respiratoires. Les symptômes sont : toux, éternuements, importants écoulements au niveau des yeux et du nez, conjonctivite et faiblesse de l'état général (perte d'appétit et fièvre). C'est le virus le plus dangereux. Il peut être mortel chez des animaux affaiblis si l'on ne met pas en place un traitement rapide.
  2. Un Calicivirus provoquant lui aussi de la fièvre et de l'abattement, des écoulements oculo-nasaux et surtout des ulcères dans la bouche (plaques rouges très nettes sur la langue ou les gencives). Ces plaies dans la bouche sont douloureuses et provoquent salivation importante et perte d'appétit.
  3. Un Réovirus bénin qui provoque quelques larmoiements.
A ces atteintes virales il faut ajouter les bactéries qui très souvent se surajoutent et provoquent des complications chez les chats déjà affaiblis. Le chat présente alors du pus dans les yeux et le nez.

Les principaux symptômes

Cette maladie touche en priorité les animaux vivant en communauté (chatterie, refuge, « famille nombreuse », chats semi-sauvages), les chatons et les adultes non vaccinés.
Après une incubation courte (2 à 5 jours), les signes respiratoires (toux, éternuements), les écoulements des yeux et du nez, la perte d'appétit et parfois les tâches rouges dans la bouche apparaissent, de manière plus ou moins importante selon les animaux.

Si plusieurs chats présentent les mêmes symptômes au même moment, il est fort probable qu'il s'agit du coryza qui est une maladie très contagieuse. La contagion s'effectue, (comme pour la grippe chez l'homme), sans contact direct, par les éternuements ou quand les chats se soufflent dessus.

La maladie non traitée peut évoluer vers une guérison naturelle chez certains animaux résistants. Mais attention elle peut quelquefois se compliquer d'une nécrose des os du nez, avec infection généralisée, et finir par la mort de l'animal si celui-ci est déjà affaibli et refuse de s'alimenter.

Un chat guéri du coryza peut rester porteur de longues années, et être à nouveau contagieux à la suite d'évènements tels qu'un stress, une mise-bas ou une autre maladie.

Le traitement et la prévention

Le traitement du coryza passe en général par l'administration d'antibiotiques (en comprimés, en gouttes ou en injections si nécessaire), pour éviter les complications bactériennes. Une aérosolothérapie peut également donner de bons résultats, si le chat se montre coopératif, car il s'agit de lui faire des sortes d'inhalations plusieurs fois par jour pendant 15 minutes !
Des traitements complémentaires à base de L-Lysine, un acide aminé intervenant dans l'immunité anti-virale sont également parfois entrepris.
Enfin, des antiviraux (interférons) sont parfois nécessaires dans les cas les plus graves récidivant fréquemment, mais ces traitements sont particulièrement coûteux.
Pour les cas graves, une hospitalisation est parfois indispensable, afin de réhydrater le chat et de lui administrer une alimentation liquide par sonde.

La meilleure manière de combattre le coryza félin est la vaccination. Le vaccin contre le coryza est actif à la fois contre les Calicivirus, et contre la rhinotrachéite, et l'on y associe de plus en plus souvent un vaccin contre les Chlamydias, bactéries à l'origine de complications. La vaccination se fait en deux injections à un mois d'intervalle, avec un rappel tous les ans.
La rage : Voir dans Vaccination du chien. 
Leucose :  La leucose féline est due à un virus appelé virus leucémogène félin ou FeLV. Son action est proche de celle du virus du SIDA chez l'homme mais pas de panique ! Ce virus ne se transmet pas à l'homme ni aux autres espèces animales. Il faut néanmoins bien protéger votre chat.

Quels sont les symptômes de la leucose?

Cette maladie touche souvent les chats adultes, âgés de plus de trois ans voire plus de cinq ans.
Après la contamination du chat, il existe une période silencieuse pendant laquelle les virus se multiplient dans l'organisme. Cette phase peut durer plusieurs mois, voire plusieurs années avant que la maladie ne se développe.
Pendant cette phase, l'animal est dit séropositif pour le FeLV, mais ne présente aucun symptôme de la maladie. En revanche, étant porteur du virus, il est contagieux.
On estime généralement qu'en France 5 à 10% des chats sont séropositifs pour le virus de la leucose (FeLV).
Quand la maladie se développe, comme lorsqu'un homme souffre du SIDA, on observe une immunodéficience rendant l'animal très sensible à toutes les infections, on parle alors de maladies opportunistes.
Le chat souffre aussi souvent d'une anémie, due au virus et aux infections opportunistes.
Une infection opportuniste est une maladie qui se développe lorsqu'un animal est affaibli et que son système immunitaire le défend moins bien. Chez un chat sain, ces mêmes infections opportunistes n'entraînent la plupart du temps aucune maladie (ou une forme très bénigne).

Le FeLV peut également être responsable de cancers, particulièrement de lymphomes (cancer des ganglions), de leucémies (cancers de la moelle osseuse et du sang) et de cancers du rein.

Comment se transmet la leucose ?

Elle se transmet de chat à chat par un simple contact. Contrairement au SIDA qui ne se transmet que par voie sexuelle et sanguine, le virus de la leucose se transmet par toutes les voies : sang, larmes, salive, urines…
Il existe aussi une transmission in utero (de la mère aux chatons).
Le virus est peu résistant dans le milieu extérieur, ainsi, les risques de contamination sont quasiment nuls pour un chat sain passant après un chat contaminé dans une pièce (chez le vétérinaire par exemple). Une désinfection du matériel suffit.

Les maladies opportunistes

Le chat FeLV séropositif et immunodéprimé (c'est-à-dire ayant déclaré la maladie) peut être atteint par le typhus et le coryza si ses vaccins ne sont pas à jour. Il est important de continuer à vacciner un chat séropositif.
Il pourra également être atteint par des infections variées, le plus souvent respiratoires, mais pouvant aussi concerner la peau, les yeux, les oreilles, l'appareil urinaire, le sang (parasites et bactéries des cellules sanguines).

Comment traiter la leucose ?

Il n'existe pas de traitement anti-viral comme chez l'homme. Les interférons sont un espoir dans le traitement de la leucose mais ils sont malheureusement très coûteux à l'heure actuelle. Le seul traitement envisageable concerne les maladies opportunistes afin d'assurer un confort de vie à son animal.

Comment prévenir la leucose ?

Il existe un vaccin contre la leucose. Il est efficace à 80-90%. Nous vous conseillons donc vivement la vaccination compte tenu des forts risques de contagion et de l'absence de traitement.
Avant la vaccination, vous pouvez demander un test de dépistage de la leucose pour vérifier que votre chat n'est pas déjà séropositif. N'hésitez pas à en parler à votre vétérinaire.
Wanimo veto

Retrouvez nous sur Facebook.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire

Hésitez pas à nous laisser un petit commentaire. ;)